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de l%u2019ethno-botaniste canadien Wade Davis et du biochimiste ha%u00eftien Max Beauvoir illustre en fin de parcours ce renouveau du zombi ha%u00eftien : ultime retour aux sources ou nouveau syncr%u00e9tisme%u2026Cependant les zombis font toujours partie de la culture ha%u00eftienne. A ce titre, ils sont bien pr%u00e9sents dans l%u2019oeuvre d%u2019auteurs tels que Ren%u00e9 Depestre et Dany Laferri%u00e8re, ils d%u00e9ambulent dans les cit%u00e9s lors des f%u00eates religieuses et pa%u00efennes, ils s%u2019offrent %u00e0 l%u2019objectif des photographes et au questionnement des anthropologues. A chaque fois, ils livrent une facette de leur r%u00e9alit%u00e9. Ces aspects sont nombreux, allant de l%u2019image du damn%u00e9 mis au ban de la soci%u00e9t%u00e9 %u00e0 celle du patient psychiatrique ou du v%u00e9ritable usurpateur d%u2019identit%u00e9. Et cette diversit%u00e9 fait la richesse du ph%u00e9nom%u00e8ne%u2026 Zombis. La mort n%u2019est pas une finJusqu%u2019au 16 f%u00e9vrier 2025Mus%u00e9e du quai Branly-Jacques Chirac - 37 quai Branly - 75007 Paris www.quaibranly.fr - +33.1.56.61.70.00 Ci-dessus : Gabriel Bien-Aim%u00e9, Grande Brigitte et Baron Samedi, 1988.(D.R. mus%u00e9e du quai Branly %u2013 Jacques Chirac, photo Claude Germain)Ci-contre, Paquet congo, avant 1973, Ha%u00efti. (D.R. mus%u00e9e du quai Branly %u2013 Jacques Chirac, photo : Claude Germain)